Dans les espaces protégés, une attention particulière sera portée à l’intégration des capteurs solaires en fonction de l’impact visuel du projet et des spécificités de l’environnement existant.

Afin de répondre aux objectifs de préservation et de valorisation des paysages existants, l’insertion optimale des capteurs sera recherchée en jouant sur leur implantation et leurs dimensions. Cet objectif d’harmonie avec l’environnement bâti et paysager est complémentaire de la notion d’intégration développée par l’ADEME, et limitée à l’utilisation des capteurs en remplacement d’un élément déjà construit.
L’impact visuel du projet sera apprécié différemment selon la position qu’il occupe dans un contexte paysager ou urbain bien déterminé (centre de ville ou de bourg, village, lotissement, présence de végétation, relief, vues plongeantes, paysage ouvert, perspectives monumentales…).

Sur le bâti traditionnel :

L’installation de capteurs solaires en centre ancien est généralement peu adaptée, voire proscrite en raison de l’organisation architecturale et du caractère traditionnel des matériaux de couverture destinés à être préservés.
Afin de ne pas dénaturer l’aspect général des toitures, il sera demandé que le dispositif soit installé au sol ou sur un versant non visible du domaine public.

Sur le bâti récent ou neuf :

L’implantation de capteurs solaires est généralement admise sous réserve d’une bonne intégration au bâtiment principal et de ne pas constituer une perturbation visuelle pour l’environnement existant.
On privilégiera l’implantation dans le plan de toiture, sur des volumes annexes à la construction principale (auvent, véranda, appentis, garage…).
Les capteurs solaires pourront être traités comme des éléments architecturaux intégrés à la composition d’ensemble. Associé à l’écriture architecturale du projet, le dispositif privilégiera l’expression d’une certaine sobriété. L’implantation de panneaux dissociés du projet architectural est à éviter.
Sous réserve d’une justification architecturale, les panneaux solaires pourront être envisagés comme des éléments ornementaux participant à l’écriture architecturale du projet.

Ressources complémentaires :