Coopération avec la Bulgarie

Le « cours de Sofia » est mené conjointement depuis 1999 par l’École de Chaillot, sous la direction de Benjamin Mouton, et l’Institut National des Monuments de la Culture bulgare. Il s’adresse aux architectes bulgares, serbes et macédoniens désirant se former à la restauration du patrimoine. Les interventions de la partie française : complètent l’enseignement bulgare et sont organisées sur deux ans selon les champs suivants : « Matériaux », « Structures », « Le patrimoine dans la société d’aujourd’hui », « Environnement ». Les cours magistraux sont suivis d’un Atelier sur site regroupant les champs Architecture et Environnement. Le dernier semestre est consacré au travail de diplôme, encadré et évalué conjointement par des enseignants bulgares et français. La troisième session s’achève en juin 2006, portant à plus de soixante-dix les architectes formés au patrimoine, récemment regroupés en association. Un financement du ministère des Affaires étrangères, qui ne sera pas relouvelé, contribue fortement à faire exister ce cours.

Enseignants : B. Mouton, F. Babics, P. Bortolussi, F. Didier, PA. Gatier, FE Jeanneau, P. Oudin, MS. de Ponthaud, G. Séraphin, A. Vernet, B. Voinchet, FE Voinchet.

Florence BABICS
Architecte du Patrimoine

Le point de vue bulgare

par Galina Pirovska, architecte

Après la réforme de 1991 supprimant la formation des architectes restaurateurs bulgares au sein de l’INMC, nous avions le devoir moral et professionnel de trouver un partenaire qui possède à la fois le savoir-faire « académique » qui nous manquait et une réelle connexion avec « le terrain » et l’actualité du métier, pour assurer la formation des jeunes spécialistes du patrimoine. Nous avons sollicité l’École de Chaillot, institution unique, de renommée mondiale, dont les enseignants, de très haut niveau professionnel, sont en même temps des praticiens restaurateurs.

Le « Cours de formation professionnelle en préservation des monuments de la culture pour architectes » est né en 1999, associant l’expertise et la vitalité de l’École de Chaillot avec le regard avisé des enseignants bulgares sur la spécificité du patrimoine des Balkans ; il donne depuis des résultats incontestables.

Nous souhaitons que cette collaboration se poursuive avec le même succès et dans le même esprit d’amitié à l’heure où nous construisons Une Europe « unie dans la diversité ».

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