D’abord site mégalithique puis gallo-romain avant de devenir le palais des Ducs de Savoie, puis une maison d’arrêt, la conciergerie de Bourg-en-Bresse se reconvertit désormais en immeuble d’habitations.
Fiche projet
Surface : 1 020 m2
Maître d’oeuvre : Jacques Gerbe (architecte)
Maître d’ouvrage : Jouvent cap immobilier - concepteur - aménageur - promoteur
Entreprise couverture zinguerie : Piguet, 71000 Sance
Solutions VELUX : une verrière modulaire trente sept fenêtres de toit motorisées
La réhabilitation atypique d’une ancienne prison en logements haut-de-gamme
Propriété de l’État, laissée à l’abandon depuis 2010, la parcelle de plus de 1 000 m2 située en plein centre-ville constituait une très belle opportunité de créer de nouveaux logements au sein d’un tissu urbain dense.
L’architecte a imaginé un immeuble neuf de sept niveaux, érigé à trois mètres derrière le mur de façade ouest. Il abrite trente appartements haut de gamme de 50 à 205 m2. « Il fallait suivre le cahier des charges, en respectant l’ancien, tout en apportant la modernité », explique Patrick Jouvent. Les façades est et ouest de l’ancienne prison ainsi que les pignons nord et sud ont donc été conservés « dans leur jus », avec fenêtres et barreaux. Destinées à devenir l’écrin du projet immobilier, les façades ont dû être renforcées et soutenues.
Le bâtiment d’origine vient ainsi protéger le bâtiment neuf qui émerge au-dessus des façades anciennes. Pour assurer la liaison entre les deux édifices, un atrium végétalisé, véritable poumon vert de l’immeuble et une vaste verrière ont été créés. Ils permettent à la lumière naturelle de pénétrer au cœur de la résidence mais servent aussi de filtre visuel et acoustique par rapport aux chambres qui se situent de ce côté. À l’arrière du bâtiment, des logements spacieux, avec de larges terrasses, sont tournés vers le centre-ville.
Le projet a été récompensé dans le cadre du Challenge de l’Habitat Innovant 2017 organisé par la LCA-FFB (Les Constructeurs et Aménageurs de la Fédération Française du Bâtiment) et a obtenu le Prix spécial du jury.
Des choix qui s’adaptent aux contraintes du monument historique
Trois façades du bâtiment classé ont été conservées. Les fenêtres VELUX s’intègrent donc uniquement dans la partie neuve de la construction. Initialement, l’architecte des Bâtiments de France voulait un vitrage longiligne qui soit continu sur toute la hauteur de la toiture pour éclairer l’atrium. Les contraintes imposées au logement ont rendu cette option techniquement et économiquement impossible à réaliser. L’architecte a donc accepté de revoir cette disposition, à condition de respecter l’esthétique et la technique : il a prescrit des fenêtres de toit encastrées au niveau de la couverture, avec des profilés de la même couleur que le zinc (Pigmento Rouge).
Les fenêtres VELUX Patrimoine s’adaptent harmonieusement à la toiture en zinc à joints debouts. Conçue pour la réhabilitation des bâtiments de caractère et des monuments historiques, la fenêtre Patrimoine s’articule autour du principe d’une fenêtre VELUX classique complétée d’un meneau (dotée des performances actuelles les plus innovantes).
Allier le confort d’un aménagement moderne et le charme d’un bâtiment ancien
Les deux enjeux principaux pour ce bâtiment ont été l’apport de lumière naturelle et une ventilation naturelle. Dans les chambres et les salles de bains, l’installation de fenêtres motorisées INTEGRA® s’est rapidement imposée comme la meilleure solution pour apporter un confort optimal aux habitants : pilotage à distance, fermeture automatique en cas de pluie, sécurité assurée… Pour éclairer les parties communes, l’architecte a disposé une verrière modulaire VELUX au-dessus de l’atrium. Elle offre un maximum de lumière naturelle sans aucun compromis sur le confort. En effet la verrière modulaire est caractérisée par de hautes performances d’isolation, un design unique et une fiabilité et une durabilité garanties. Ses modules ouvrants motorisés permettent de ventiler naturellement cette zone en été.