Les documents d’urbanisme doivent fixer des objectifs concrets de manière à éviter l’étalement urbain. En effet, celui-ci a des répercussions complexes sur le territoire : économiques (création couteuse de réseaux d’énergie et de mobilité supplémentaires), environnementales (destruction de paysages et d’écosystèmes, gaspillage de terres agricoles), culturels et sociaux (dispersion et banalisation de l’habitat, disparition des cultures locales et du lien social). Une réflexion menée à l’échelle intercommunale assurera une cohérence des réseaux et limitera l’expansion incontrôlée du bâti dans nos paysages.

Quelques principes à cet effet sont pertinents : promouvoir la mixité des fonctions et la diversité de l’offre de logement, réaffecter d’abord les friches et dents creuses existantes de manière à limiter la consommation de l’espace naturel et agricole, ou encore privilégier une forme de bâti compacte et durable.

En effet, le choix d’un secteur à urbaniser doit se faire au-delà des opportunités foncières : il s’agit de prendre en compte l’impact du futur quartier sur les formes urbaines existantes, son paysage, sa topographie, ses grandes perspectives, ses réseaux de tout type…

Choisissez bien votre bureau d’étude : il doit comporter des compétences en urbanisme, en architecture et en paysage de manière à adapter le projet à son contexte et à l’identité du territoire, et à être attentif à son équilibre avec les secteurs plus anciens de la commune, avec la topographie et les écosystèmes présents.

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